Syndicat des joueurs

Notre organisation
Avec un nombre indéterminé de salariés, le Syndicat des Joueurs se présente, aujourd’hui, comme une véritable PME, totalement dédiée à la défense des droits et des intérêts des hockeyeurs professionnels évoluant au Québec. La plupart d’entre nous ont été hockeyeurs professionnels. Nous connaissons donc vos besoins, vos attentes et la réalité du monde professionnel. C’est pourquoi nous savons si bien répondre à vos demandes, être à votre écoute et défendre une profession qui, il y a plus ou moins longtemps, été la nôtre aussi.

Nos valeurs
Que serait un syndicat, et plus encore le nôtre, sans la force de la solidarité, sans le besoin d’équité, sans l’idée de justice et sans la volonté affichée d’une totale transparence ? Ce qui ne pourrait être que de simples mots, jetés sur le papier, constituent les fondements mêmes du Syndicat des Joueurs de la LHISQ. Ces valeurs sont aussi les vôtres. Logique, c’est votre syndicat.

Rassembler l’ensemble des joueurs (de l’apprenti à l’international) pour mieux défendre les droits de chacun d’entre vous et préserver vos avantages acquis, tel a toujours été notre objectif. Précieux héritage de ceux qui ont créé notre syndicat, le devoir de solidarité nous incombe aujourd’hui comme hier, comme il incombe à chacun des joueurs…
« Une équipe pour vous faire gagner ! », l’esprit d’équipe, comme la solidarité, c’est le fondement même du syndicat des joueurs, son ciment à travers les saisons et les générations de joueurs de hockey. Que serions-nous sans cet esprit-là qui, au quotidien, nous rappelle que le hockey est un sport d’équipe, un sport collectif sur, et en dehors même du terrain grâce à vous, grâce à votre syndicat?

Autant il nous appartient d’entretenir la mémoire de nos aînés, autant nous nous adressons aux pros, jeunes et moins jeunes, autant il nous faut continuer d’investir les centres de formation et nous tourner vers ceux qui rêvent d’embrasser une profession à l’avenir parfois incertain. Le travail de proximité reste donc notre priorité et l’action de nos délégués régionaux, sur le terrain, s’inscrit pleinement dans cette dynamique et cette démarche volontariste d’autant qu’elle est relayée par tous nos délégués.
Le hockey sert régulièrement de prétexte à certaines exactions qui finissent par faire ressurgir, au centre Saint-Roch et parfois même au-dehors, le spectre de la violence et du racisme sous toutes leurs formes. Se servant de l’impact médiatique de notre sport, certains individus, qui se prétendent supporters, se comportent comme de vulgaires voyous. Des voyous doublés parfois, ici ou là, de casseurs, de racistes, de xénophobes et d’homophobes…

La violence n’a pas sa place dans notre sport. Elle pollue les rêves de l’adolescent, dessert ceux qui l’emploient et renvoie une image tellement à l’opposé des valeurs du hockey. Les actes de violence sont de moins en moins nombreux et c’est tant mieux. C’est souvent, malheureusement, au sein des supporters, ou supposés tels, qu’elle s’exprime encore. Les hockeyeurs professionnels évoluant au Québec et le Syndicat des Joueurs n’a pourtant de cesse de la dénoncer. Nous gagnerons ce combat, comme nous en avons gagné tant d’autres…

Le dopage n’est pas compatible avec l’éthique sportive ! Le dopage constitue la plus grave des menaces pour le hockey dans toutes ses dimensions. Il s’attaque à l’éthique, tout autant qu’aux valeurs culturelles, éducatives et sociales véhiculées par notre sport. Il pourrait réduire également le potentiel économique du hockey en détournant le supporter de joueurs devenus de simples robots auxquels il ne pourra plus s’identifier. Le dopage constitue une menace redoutable pour la santé des hockeyeurs. Petite pilules aujourd’hui, grands effets, demain. Le dopage, c’est une bombe à retardement quelle que soit la nature des produits utilisés et quels que soient les procédés utilisés pour augmenter artificiellement les performances !

Tricher n’est pas jouer ! Il est fondamental que, dans le cadre de leur préparation ou de la compétition, les hockeyeurs puissent avoir les mêmes droits, définis par des règles précises. Qui transgresse ces règles et oublie que l’égalité des chances fait partie intégrante de la pratique sportive est un tricheur. Se doper, c’est donc tricher et tricher, c’est mentir. Se mentir en choisissant la facilité. Mentir aux autres, aussi, aux membres de sa propre famille (le dopé est toujours seul face à ses actes), à ses adversaires ou à ses supporters.

Les griefs

Si vous avez un problème avec la LHISQ veuillez émettre vos griefs sous forme de commentaire. Merci

Le Secrétaire général du Syndicat des joueurs de la LHISQ
Le très Mémorable Commissaire
Stéphane Ladouceur